Compagnies Accueillies en résidence – Saison 2025 | 2026

Kaleidoscope | Cie La Mandragore

Du 7 au 18 octobre

Danse/Musique/Arts numériques

Concept, écriture et chorégraphie: Corinne Mathou

Musique: Félix Reynaud

Vidéo et lumière : Ilan Mercher

Diffusion : Thomas Vo Van Tao

Administration: Esther Escudéro

Production: Cie Théâtre-Danse La Mandragore

Kaleïdoscope est une pièce d’auto-fiction, pensé pour une danseuse, un DJ et un vidéaste. La pièce s’appuie sur les souvenirs et les rencontres de la metteuse en scène et chorégraphe Corinne Mathou, qui revisite son parcours à partir d’archives éclectiques   : photographies, lettres, carnets de routes… Entre une Inde rêvée/ fantasmée ou elle vécue plusieurs années et un monde occidental qui semble s’effondrer, l’artiste aborde le thème de la quête existentielle. 

De ces traces et de ces fragments de vie l’artiste s’interroge: Que reste-il d’une vie? Comment une trajectoire personnelle peut-elle s’inscrire dans une réflexion plus large sur la société, les femmes et le monde? 

La création s’accompagnera d’une série d’ateliers de collectes de récits auprès de publics différents à la fois en France et en Inde. La matière recueillie, fera l’objet d’un travail d’écriture et sera intégrée à la pièce, comme autant de réflexions sur l’existence, le monde et le temps qui passe.

Coproduction : Le Parvis Scène Nationale Tarbes Pyrénées, Traverse, La Maison de la Vallée de Luz-St-Sauveur, Le Conservatoire Henri Duparc, La Maison du Savoir de St Laurent-de-Neste, Dans6t, et le Théâtre du Pont Neuf de Toulouse.

Partenaires: Attakalary de Bangalore

Avec le soutien de la Région et de la Drac Occitanie, de la Caisse des dépots, du Gip Politique de la Ville Tarbes Lourdes, de la Préfecture et du département des Hautes-Pyrénées, de la DRAJES, du SPIP, de l’agglomération Tarbes-Lourdes et de la ville de Tarbes.

Soutien en cours de construction: Alliance Française de Trivandrum, Bangalore, Chenai, Pondicherry et l’Institut Français.

La Timidité des cimes | Cie La particule

Du 20 octobre au 2 novembre

> Compagnie associée cette saison

Conception et direction artistique : Juliette Paul et Maëva Meunier

Texte original de Laura Vazquez

Mise en scène : Maëva Meunier et Juliette Paul

Jeu : Chloé Sarrat et Asja Nadjar

Création lumière : Lionel Ueberschlag

Création scénographie : Marine Brosse

Deux femmes étudient les frontières entre le monde animal et végétal. Elles vivent entourées de végétation dans un espace étrange qui semble à la fois être une serre, une cuisine et un laboratoire. Leurs expériences autour de la mémoire et de la résilience du vivant face aux épreuves du temps vont amener leurs propres corps à se métamorphoser.

Deux projets en création | Théâtre du Rocher

Du 24 au 30 novembre

• I Kill Giants est un comics qui raconte l’histoire d’une enfant tendue entre une vie chaotique, le harcèlement à l’école et un monde imaginaire rempli de géants, de monstres et de signes prémonitoires. Elle sait qu’il n’y a qu’elle qui pourra les vaincre.
  Solo graphique pensé comme une ode à l’imaginaire comme puissance face aux chaos du monde.

• Carne Levare  — c’est de cette expression latine que proviendrait le mot carnaval. Littéralement, elle signifie « enlever la viande ». À l’origine, cette formule marquait la veille du Carême, le dernier jour d’abondance avant la période de privation. C’était le moment de la démesure, du festin, du renversement des règles — une parenthèse où le corps, la musique et le rire prenaient le dessus sur la retenue.Cette idée d’« enlever la viande » résonne avec une ironie particulière dans le cadre de ce projet. Elle évoque à la fois la disparition, la mise à nu, le dépouillement, mais aussi la transformation. Dans Carne Levare, cette ambivalence devient le cœur battant du spectacle : une frontière fragile qui sépare et joint deux forces contraires — la fête populaire et la guerre civile.D’un côté, la fête, le carnaval, cet espace collectif où la société se soude, où l’on célèbre ensemble. De l’autre, la guerre civile, où la même communauté se fracture, se déchire, où la violence devient étrangement permise. Entre ces deux pôles, le spectacle explore la tension permanente entre l’union et la rupture, entre la joie du vivant et l’horreur de la destruction.Carne Levare cherche à faire apparaître cette ligne de crête — cet instant où la danse devient cri, où la célébration glisse vers le chaos, où le corps collectif bascule de la transe à la tragédie.

  Tout cela se passe dans une ville la nuit. Une ville en prise à la guerre civile. Une ville qui pourrait bien être Paris dans la nuit du 23 Août 1572. La nuit de la Saint Barthélémy. Il y a quelqu’un caché quelque part qui cherche à fuir la tragédie. Mais comment faire ? La guerre civile à cela de particulier que l’ennemi habite le même espace que vous. Votre assassin connait les rues, connait les cachettes, les trappes, les faux plafonds de votre maison, connait votre visage, connait vos amis, connait votre famille.

> Compagnie associée cette saison

www.theatredurocher.com

Bérénice | Compagnie Le Bruit des Gens

Du 2 au 9 décembre et les 13 et 14 avril

> Compagnie référente du TPN

Texte : Racine

Adaptation et mise en scène : Olivier Jeannelle

Avec : Ibrahim Hadjaieb, Camille Petit et Olivier Jeannelle

Musicien : Aurel Garcia

Assistanat Mise en scène : Patricia Delattre

« Ce n’est point une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie ; il suffit que l’action en soit grande, que les passions y soient excitées et que tout s’y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. Je cru que je pourrais rencontrer toutes ces parties dans mon sujet. Mais ce qui me plut davantage, c’est que je la trouvais extrêmement simple. Il y avait longtemps que je voulais essayer si je pourrais faire une tragédie avec cette simplicité d’action qui a été si fort du goût des Anciens. » Racine

éCLOSION une résidence partagée entre deux jeunes compagnies  : du 3 au 7 février

Girls&Boys | By Collectif

GIRLS & BOYS de Dennis KELLY

Mise en scène : Delphine Bentolila

Interprétée : par Rose Hélène Michon Guimard

« J’ai rencontré mon mari dans la file d’embarquement d’un vol Easyjet et je dois dire que cet homme m’a tout de suite déplu. »

 Une femme, dont on ne connaitra jamais le nom, est là devant nous pour nous raconter son histoire. Son propos, sensible jusqu’à la crudité, nous conduit sans détour au centre de l’intimité d’une vie animée de rencontres amoureuses, de famille, de carrière et de doutes.

 Les mots sont directs, teintés d’humour, souvent abrupts. Pourtant, au détour de son récit, s’entend l’écho d’une autre parole cherchant à faire jaillir la violence de l’indicible.

Avec le soutien : Théâtre du Pont neuf (Toulouse) ; Théâtre du Pavé (Toulouse)

 www.bycollectif.com

Olivier – Anatomie d’une fracture politique | collectif offense

Un projet de Clém Da Silva

> Distribution en cours

Ce projet part d’une tentative de rencontre avec un élu local devenu ministre. Nous partageons les mêmes origines territoriales et sociales, nous étions dans le même lycée – peut-être mêmes avons-nous les mêmes coins à champignons – mais nos trajectoires politiques ont pris des chemins différents. De là d’où on vient, beaucoup estiment qu’il a trahi. Ce projet interroge la fracture entre représenté·es et représentant·es, entre milieu d’origine et sphère du pouvoir, et comment cette rupture peut nourrir la défiance, le ressentiment et l’adhésion croissante aux idées d’extrême droite.

Avec le soutien du Théâtre du Pont Neuf

www.collectifoffense.com

www.instagram.com/collectif_offense_official

Lucia, éloge aux femmes obstinées | Cie Grasparossa

Du 17 au 21 février

Une production de la Compagnie Grasparossa – Coproduction : Théâtre du Grand Rond

Tout public à partir de 12 ans

Coordination de projet : Simona Boni

Écriture et jeu : Simona Boni

Création graphique et scénographie : Chiara Scarpone

Création vidéo et photographique : Jo Tempié

Dramaturgie : Carmela Acuyo et Jean Fréderic Noa

Regards extérieurs : Carmela Acuyo

Création son : Charlyne Cazes et Simona Boni

Création lumière et régie : Charlyne Cazes

Production : Marine Pinel

Gratter, Creuser, Fouiller, Révéler
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Lucia Pisapia Apicella se dresse face à l’oubli. Elle s’oppose aux interdictions, elle désobéit pour entreprendre l’œuvre de sa vie : redonner un nom, un visage et une dignité à plus de sept cents jeunes soldats disparus, quelle que soit leur nationalité.
Elle recueille leurs restes, rassemble des fragments, tente d’offrir des réponses aux proches en deuil.
En suivant les traces de Lucia ces dernières années, j’ai rencontré d’autres figures féminines poursuivant la même quête : gratter, creuser, fouiller, révéler, pour redonner un nom, pour révéler ce que les destructions de masse et l’abus de pouvoir ont voulu effacer.
Ce qui m’a bouleversée chez ces femmes, ce n’est pas seulement leur engagement ou leur désobéissance face à l’injustice. C’est l’obstination sans compromis, cette folie créatrice qui les a transformées de l’intérieur, dans leur quotidien. Un mouvement vital qui les a fait naître comme militantes, comme femmes, avec leur propre nom — dans un contexte où seul le nom du père ou de l’époux était légitime.
Gratter, creuser, fouiller, révéler — et se révéler, bravant le silence, le jugement, l’interdit, la souffrance et même la mort.
Sur les traces de Lucia et de ses consœurs, la compagnie Grasparossa créé un spectacle où le jeu d’actrice, le chant, l’art plastique s’unissent pour rendre hommage à ces quêtes obstinées, inspirer les nôtres, celles du quotidien… et peut-être les vôtres aussi.

Avec le soutien du Relais Culture Europe – Par le dispositif Culture Moves Europe, du Goethe Institut – Par le dispositif Culture Moves Europe et accueil en résidence, du Département de la Haute-Garonne – Par le dispositif Aide à la Création de l’Espace Roguet et de la Mairie de Toulouse – Par le dispositif Les Hivernales et accueils en résidence.

Accueil en résidence : Museo Mamma Lucia – Cava de Tirenni (Italie) / Librairie Détours – Nailloux (31) / Centre Culturel Bellegarde – Toulouse (31) / Centre Culturel La Brique Rouge – Toulouse (31) / Théâtre du Lavoir – Menton (06) / Centre Culturel Bonnefoy – Toulouse (31) / La Bergerie de Peyrach – Bourdeaux (26) / Centre Culturel Henri Desbals – Toulouse (31) / Théâtre du Pont Neuf – Toulouse (31) / Centre Culturel Alban Minville – Toulouse (31) / Le Tracteur – Cintegabelle (31) / L’Escale – Tournefeuille (31) / Espace Roguet – Toulouse (31) / Musée de la Résistance – Toulouse (31) / Musée de la Résistance – Montauban (81) / Musée de la Résistance – Tarbes (64) / Théâtre Olympe de Gouges – Montauban (82)

www.simonaboni.com

www.facebook.com/compagnie.grasparossa

www.instagram.com/simona.boni.grasparossa

Je gère | Compagnie Haute-Envolée

Du 24 au 28 février

Nietzsche sa mère | Blutack Théâtre

Du17 au 28 mars

Ecriture : Friederich Nietzsche, Dorian Astor, Grégory Bourut

Mise en scène et interprétation : Grégory Bourut

Création vidéo : Hugo Moreau

Dramaturgie : Dorian Astor

Assistante à la mise en scène : Mélanie Briand

Création et régie lumière : Guillaume Redon

Création sonore : Aurel Garcia

Scénographie : Blutack Theatre

Graphismes : Brice Devos (Sciapode)

Développement compagnie / Production & Diffusion : Pierre Reis

Administratrice & Production : Lucie Chrétien

“Nietzsche, sa Mère !” c’est une écriture de plateau où se mêle un récit de l’intime et certains grands aspects de la philosophie de Nietzsche.

Une histoire personnelle , qui se déploie sous la forme d’une écriture de soi, (auto-fictionnée ou réelle) où est mis en perspective, à travers la question du Devenir, le rapport que l’on entretien avec sa mère, son père, ses parents.

Co-production : Du Grenier à la Scène

Soutiens :

DRAC Occitanie (en cours) , Région Occitanie (en cours), Conseil Départemental de la Haute-Garonne (en cours), Conseil Départemental de l’Aveyron (en cours), Mairie de Toulouse (en cours), Théâtre Sorano

Résidences et partenariats :

Grenier Théâtre (Toulouse), Même sans le Train (St Antonin Noble-Val), Cie L’Agit dans le cadre de ses Résidences Préambules sous chapiteau (La Grainerie, Balma), Théâtre du Pont Neuf, Théâtre Sorano

La Nuit promet d’être belle | Collectif Intranquilles

Du 31 mars au 4 avril

OBLOMOV d’après le roman éponyme d’Ivan Gontcharov

Mise en scène Julien Sabatié Ancora
Adaptation collective et création les Intranquilles
Distribution : Stéphane Brel, Régis Goudot, Marion Guerrero, Lionel Latapie, Laurence Roy, Julien Sabatié Ancora
Création son, lumière et vidéo : Adrien Maury
Scénographie : Pierre Heydorff

Oblomov vit reclus dans son appartement. Il refuse de se conformer aux attentes et aux normes sociales qui lui sont imposées. Parler de paresse serait trop simple, c’est plutôt un choix, un projet de vie. Stolz son ami et Olga sa fiancée tentent désespérément de le ramener dans l’agitation de la vie mais Oblomov considère tout cela trop compliqué. Oblomov va tout perdre, jusqu’à la santé mais il aura réussi ce qu’il ne faut pas réussir être enfin soi-même.

Coproduction, aide à la création et soutiens :
ADAMI déclencheur, Théâtre dans les Vignes, Conseil Départemental de la
Haute-Garonne, Du grenier à la scène.
Centre culturel de la Reynerie Toulouse, Chai du Terral Saint Jean de Vedas, Centre cuturel Bonnefoy Toulouse, MJC Pont des Demoiselles Toulouse, Espace Roguet Toulouse, La Fabrick Millau, Hangar Théâtre Montpellier.

https://intranquilles.com
Instagram : collectif.intranquilles

La Chute | Compagnie Le Bruit des Gens

Du 11 au 22 mai

D’après Albert Camus

Adaptation, mise en scène, interprétation : Olivier Jeannelle

Adaptation, complicité artistique & regard extérieur : Yohann Villepastour

Scénographie & espace scénique : Olivier Jeannelle et Maël Vogel de Laurens

Musique : Charlotte Castellat

La Chute d’Albert Camus raconte l’histoire de Jean-Baptiste Clamence, un avocat parisien qui un jour décide de quitter sa vie confortable pour s’installer à Amsterdam. Il y mène une existence solitaire et se confie à un interlocuteur anonyme dans un bar, lui racontant ses réflexions sur la culpabilité, la responsabilité et la condition humaine. Clamence se décrit comme un homme parfait, mais au fil de ses confessions, il révèle petit à petit sa vraie nature égoïste et manipulateur…