A partir du texte Je ou Autopsie du vivant de Hélène Nicolas, dites Babouillec, Editions Rivages
Direction artistique : Maëva Meunier et Juliette Paul
Mise en scène : Maëva Meunier
Jeu : Juliette Paul
Manipulation au plateau : Flavie Chauvin
Scénographie : Juliette Seigneur
Création lumière : Lionel Ueberschlag
Création sonore : Soliman Doré
Collaboration artistique : Luna Julien Escobar
Durée : 1h20
Un personnage, seul, s’affaire et décortique le visible et l’invisible. Brouillant nos certitudes et nos perceptions, la Traceuse se balade sur un fil du réel portant en elle le regard savant des scientifiques et l’émerveillement joyeux des naïfs. Les Traceuses est une fable surréaliste et onirique sur l’envie de plonger dans les mécanismes cachés du monde.
Compagnie associée pour cette saison
Avec : Clarice Boyriven, Lucas Saint Faust, Yohann Villepastour
Mise en scène : Nathan Croquet
Écriture : Clarice Boyriven, Nathan Croquet, Lucas Saint Faust, Yohann Villepastour
Scénographie : Camille Bouvier
Création Lumière : Clélia Tournay
Cito, longe, Tarde est un spectacle écrit à quatre têtes autour d’une ville du Moyen-Âge ravagée par la peste. Il tire son nom de la locution latine « Cito, longe fugeas, tarde redeas » que l’on peut traduire par « Fuis vite, loin, longtemps, et reviens tard », à l’époque seul remède efficace contre le fléau. On y voit trois personnes qui ont fui cette maladie au fond d’un puits et qui se racontent des histoires pour se souvenir, pour comprendre, ou pour tromper la mort. À travers leurs narrations gigognes, iels déploient le paysage d’une ville entière qui fait face à l’inimaginable. Quelles histoires raconte-t-on lorsque chacun·e se méfie de l’autre ? Lorsque l’urgence est vitale ? Pourquoi raconte-t-on ? Et surtout qui raconte, et qui se raconte à travers nos bouches ? Cito, Longe, Tarde est le premier volet des Paysages de la contre-histoire, triptyque qui développe des fictions inspirées de « l’histoire par en bas ».
De : Marco Antonio de la Parra
Traduction : Denise Laroutis
Mise en scène et interprétation : Olivier Jeannelle et Laurent Pérez.
Cette farce, car c’en est une, est une métaphore. Derrière la déraison, la dérision et le rire se cachent les fractures du monde d’aujourd’hui, avec comme toile de fond : le Chili. La situation initiale est des plus grotesques : deux exhibitionnistes se disputent le banc public qui fait face à un collège de jeunes filles… Les morceaux du puzzle s’assemblent peu à peu, devant nous. Nous découvrons que ces deux pitres n’exhiberont rien, en tout cas pas ce que nous attendions… Leur confrontation va révéler la conscience amère de l’échec et la découverte que les plus belles idées ont été perverties par ceux qui avaient la charge de les appliquer. Pour survivre dans ce nouvel ordre des choses, il faut se travestir, se fondre dans le paysage, perdre son identité, tricher avec soi-même comme avec l’autre, de plus en plus, être constamment « en représentation »… A défaut de quoi, le couperet menace de s’abattre. Un rituel s’installe entre le vrai et le faux, entre le dire ou ne pas le dire.
Résidence croisée avec le Pari de Tarbes du 19 septembre au 8 octobre
Texte : Edward Bond
Mise en scène : Olivier Jeannelle
Assistante mise en scène : Maëlle Nougaret
Avec Soraya Bitard, Nathan Croquet, Yohann Villepastour
Scénographie : Camille Bouvier
Dramaturgie : Chloé Corbière
Son : Aurel Garcia
Costumes : Alice Thomas
Lumières : Clélia Tournay
Production / Diffusion : Loïc Mirouze et Chloé Corbière
Crédit photo : Carine Saux
Si ce n’est toi se déroule en 2077, mais la réalité qui y est traitée est celle de notre monde, à peine déformée par une anticipation dystopique. L’action et les individus sont placés dans une société aseptisée, sécurisée, qui exclut tout défaut, toute déviance et toute altérité revendiquée. 18 juillet 2077. Jams et Sara sont mariés, ils sont unis sous le même toit, pour le meilleur (faire bloc contre les autres) et pour le pire (devoir partager l’espace). Au service de l’autorité, Jams patrouille, mais veille à ne pas se souiller au contact de « la racaille ». Cloitrée à la maison, Sara, quant à elle, entend sans cesse cogner à la porte mais il n’y a jamais personne derrière. Délire-t-elle ? Ce que l’on palpe chez les deux personnages, c’est la peur et un besoin maladif d’ordre et de sécurité. Or, un jour qu’on frappe, quelqu’un est là. Il dit être le frère de Sara et venir à pied depuis « l’autre côté du pays » là où le travail n’existe plus et où plus rien ne marche. Là aussi, où en dépit de toutes les règles, les gens ont conservé quelques photos sans doute aussi une certaine capacité à s’émouvoir. Cette intrusion menace l’équilibre du couple, voire de la société tout entière.
Adaptation : Céline Cohen et Régis Goudot
Interprété par : Céline Cohen, Régis Goudot
Musique : Mathieu Hornain ou Luc Onnen (en alternance) et Wilfried Tisseyre
Photos : Brice Devos
Avec le soutien de la DRAC Occitanie, de la communauté de communes du Quercy Blanc, de la ville de Castelnau-Montratier, de la ville de Montcuq, de l’ADDA du Lot – Lot Arts Vivants, de l’association Lézard de la Rue
> Spectacle accueilli en résidence
Distribution (au plateau) : Régis Goudot et Wilfried Tisseyre
Auteur : Céline Cohen – d’après Homère et Fénelon
Mise en scène : Céline Cohen
Technique : Wilfried Tisseyre
Musique : Mathieu Hornain et Wilfried Tisseyre
Lumière : Wilfried Tisseyre
Administration : Malika Louadoudi
Production : Luc Onnen
Soutiens : Festival de Caves de Besançon, Cave Poésie, Ville de Gaillac
Conception : Pierre-Olivier Bellec et Victor Ginicis
Accessoires : Alice Tabart
Construction : Flavien Renaudon
Avec : Pierre-Olivier Bellec et Nicolas Lafforgue
Dans Complots Industries le public endosse le rôle d’employé.e.s du pôle création de l’entreprise éponyme. Leur chef de section vient leur annoncer paniqué que toutes leurs nouvelles propositions de récits complotistes ont été rejetées. Ils ont dès lors une heure pour en élaborer une nouvelle en urgence, quitte à prendre exemple sur celles déjà existantes, afin de conserver leurs places et redorer le prestige de leur groupe. Par ce biais théâtral il s’agit de déconstruire au fur et à mesure du spectacle différents récits complotistes tout en abordant les raisons de leur « succès » et les moyens de se prémunir contre leur attrait à l’heure du tout numérique.
https://www.avant-incendie.com/home
Écriture/jeu : Charlotte Castellat
Création lumière/régie : Edith Richard
Yeux extérieurs : Morgane Nagir et Florian Pantallarisch
Avec le soutien du théâtre du Pont Neuf, du Théâtre Jules Julien, l’Espace Bonnefoy, du Centre culturel de Lalande, et de la compagnie 13.7
Marie-Sophie Mortelle présente sa méthode inédite conçue pour aider les êtres à devenir
heureux, sa «Méthode pour un Deuil et une Métamorphose Absolue» ou MDMA. Vous assisterez à une traversée expérimentale et performative des différentes phases du deuil,
une plongée dans l’intime et ses parts d’ombres, une transe rituelle à travers laquelle notre conférencière se révèlera… jusqu’à la métamorphose?!
https://www.theatre13-7.com/conference-revee-d-une-femme-ridicu