TPN | SPECTACLES Saison 25-26
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SPECTACLES Saison 25-26

Le Suicidé librement inspiré d’Erdman

Groupe de création théâtre d’Olivier Jeannelle

Distribution : Dorian Benattar, Maylis Bernard, Patricia Delattre, Justine Duvinage, Marie-Isabelle Fresse, Rachel Gonzalez, Valentin Gutierrez, Titouan Lassus, Padrig Mahé, Antoine Ogier, Lou-Marine Regis et Jade Vitse

Mise en scène : Olivier Jeannelle

Durée estimée : 1h40

Âge : 13 ans

du mardi 16 au samedi 20 septembre

20H30


Tarif unique : 8 euros

Réservations

La trajectoire de Podsekalnikov dans Le suicidé est celle d’un homme qui cherche son bonheur dans une époque où l’artificialité règne, où l’intimité n’est qu’un lointain souvenir, où le cynisme régnant peut aller jusqu’à tirer profit de la mort, où l’idéologie systémique a infecté toutes les strates de la société, où penser librement ou autrement est mal vu, voire condamnable. 

Évidemment la satire, la comédie, le burlesque, le vaudeville poussés jusqu’à leurs extrêmes ne suffirent pas à épargner à Erdman une censure stalinienne catégorique, avant même la création de la pièce !

Cette pièce valut d’ailleurs à son auteur un exil loin de Moscou et de ses théâtres, signant la fin de sa vie créative ; il n’écrira plus jamais pour le théâtre. 

Pourquoi cette farce ?

La prose d’Erdman, par son efficacité redoutable, sa drôlerie et sa force dramatique, offre aux acteur.trice.s un terrain de jeu inépuisable. Nous avons tenté de sauter dedans à qui mieux mieux, comme des sales gosses le feraient dans un bac sable avec fougue, amusement et excentrisme. L’excentrisme, voilà le terme le plus juste pour qualifier l’œuvre d’Erdman et l’invitation qu’il nous fait à un théâtre fait de jubilation. 

L’anecdote de départ se considère ici comme un prétexte propre à dynamiter un petit monde replié sur lui-même et en pulvériser les particules façon puzzle : Podsekalnikov, anti héros mi hâbleur, mi loser, voit la rumeur propagée de son possible suicide enflammer la société comme une traînée de poudre : ce sera à qui pourra revendiquer ce geste morbide pour sa cause, sa personne et le récupérer pour ses propres intérêts, ou ceux de sa lutte, sans la moindre pudeur ou empathie. Cette imposture initiale agit comme un catalyseur, qui fait éclater un gigantesque scandale, ou se révèlent d’autres impostures en chaîne. La boule de neige grossit et prend des allures d’avalanche, jusqu’à l’extrême… 

« Je veux vivre », reste le dernier cri subversif d’un Podsekalnikov face à un monde qui avait tout spéculé sur sa disparition…

Repas de fa(m)ille

Groupe de création théâtre et écriture au plateau de Maëva Meunier et Nathan Croquet

Distribution : Marie Baldy, Dominique Castells, Margot François-Delache, Sylvain Meallet, Salomé Michaux et Morgane Sellier

Mise en scène : Nathan Croquet & Maëva Meunier

Durée estimée : 1h10

Âge : 14 ans

du mercredi 25 au samedi 28 juin

20H30


Tarif unique : 8 euros

Réservations

Une descente aux enfers pour retrouver l’une des familles les plus maudites de la mythologie – les Atrides. Dans ce repas post-mortem, Agamemnon, Clytemnestre, Iphigénie, Électre, Oreste, et même Pélops sont réuni.es, enfermé.es ensemble pour régler leurs comptes. Trahisons, vengeances et réconciliations impossibles… Les rancunes sont tenaces. Pourront-ils enfin briser la malédiction ? Ou rejoueront-ils, encore et encore, le cycle infernal ? Un exutoire bouffon et tragique : version extrême et mythologique de nos repas de famille.

Le Père Karamazov | Cie Voraces

Spectacle créé en partenariat avec le Festival LES SOUTERRAINES édition 2025

Texte Céline Cohen, très librement inspiré des Frères Karamazov, de Fiodor Dostoïevski | Interprétation Régis Goudot | Mise en scène Céline Cohen | Scénographie Cie Voraces | Régie Simon Vincent | Costumes Louise Yribarren | Chargée de production Sophie Roy | Co-production Association européenne du Festival de Caves et Compagnie Voraces

Durée : 1h
Age : 15 ans

les jeudi 18 et vendredi 19 décembre

20H30


Réservations

Un bouffon, un verre : plus rien à perdre. 

Il veut qu’on l’appelle Raoul. Il chante, danse, ricane, cabotine, aboie, se déverse, il joue sa peau, Raoul. Ses fils le haïssent, le monde l’oublie. 

Et cette plaie sur sa joue ? 

Son rire pète, mais son regard est aux aguets, comme si quelque chose ou quelqu’un devait arriver. Farce tragique, opéra du chaos. Il pourfend dogmes et certitudes à coups de rire et de démesure. 

Mais sous le grotesque, la beauté surgit. 

Tant qu’un bouffon osera tout dire, le monde tiendra debout, non ? 

Attention : avec lui, le politiquement correct reste à la porte…

« Celui qui un jour veut apprendre à voler, celui-là doit d’abord apprendre à se tenir debout et à marcher et à courir, à grimper et à danser – ce n’est pas du premier coup d’aile que l’on conquiert l’envol ! » Nietzsche

Carte blanche aux Réflecteurs de la Mancha

Du 10 au 14 mars, horaires et détails à venir


Réservations

Quichotte ex-machina / Spectacle en immersion audiovisuelle.

Durée : 1h

Âge : 13 ans

Libre adaptation de « L’ingénieux hidalgo don Quichotte de la Manche » de Miguel de Cervantes par Mathieu Hornain / Sarah Freynet

Traduction Louis Viardot

Adaptation, mise en scène, interprétation, costumes, décors Mathieu Hornain et Sarah Freynet

Musique, vidéo, régie Mathieu Hornain

Production Les Réflecteurs de la Mancha | Soutiens département du Tarn-et-Garonne

“Chacun est comme Dieu l’a fait et bien souvent pire.” 

Don Quichotte – Cervantès

“Tu n’y arriveras jamais, je t’ai toujours vue te battre contre des moulins à vents.“

Maman

Chacun est comme Dieu l’a fait et bien souvent pire. Miguel de Cervantès, L’ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche.

Si Don Quichotte était une femme serait-elle aussi folle que lui ? 

Serait-elle une… chevalière ? Serait-elle devenue un mythe ? La romancière Sarah Grall réécrit le chef- d’œuvre de Cervantès au féminin, dans un ingénieux dispositif vidéo qui dévoile les mécaniques du cerveau de l’auteure, jusqu’à la folie.

Comment concilier ses rêves les plus fous et ses désirs les plus concrets ? C’est LA question du nouveau roman de Sarah G « La Pensée Magique ». 

Mais au moment de conclure son brillant dernier chapitre, elle découvre que des pans entiers de son livre ont déjà été écrits ! C’est un anachronique plagiat pour lequel elle portera plainte. 

Une relecture de Don Quichotte au féminin, ou comment se réinventer soi-même quand on est atteint de bovarysme (maladie textuellement transmissible) ET de Don Quichottisme (maladie de déréalisation perceptive).


Quijote N’Roll

Durée : 50 min

Âge : 6 ans

Interprétation : Jean-Louis Bire, Mathieu Hornain et Georges Veyres

Régie : Chloé Svat

Regard extérieur : Nathalie Hauwelle

Dans un village de la Manche dont je ne veux pas me rappeler le nom… » un narrateur tente de nous conter l’histoire du plus célèbre des hidalgo, mais don Quichotte chevauche ici sa guitare et Sancho Panza sa batterie. Tous les trois s’incrustent en vidéo dans les paysages rêvés de la Mancha, ils chargent au grand galop, défient les éoliennes, s’attaquent à des armées de brebis… Ils tordent le réel pour le réenchanter. Let’s rock Quichotte !

Coproduction : Le Rio Grande – L’espace VO – Les réflecteurs de la Mancha

Ce spectacle a reçu le soutien du département du Tarn-et-Garonne.

Le Journal d’Edward, dit Barbe Noire | Le Théâtre du Rocher

Texte & interprétation Lucas Saint Faust

Mise en scène Nathan Croquet et Lucas Saint Faust

Régie Michaël Harel

Durée : 1h
Âge : 12 ans

les jeudi 9 et vendredi 10 avril

20H30


Réservations

D’Edward Teach, fameux pirate des Caraïbes mieux connu sous le nom de Barbe Noire, on a pu dire que sa vie fut pareille à celle de « quelque effroyable météore, et qui épouvanta l’Amérique plus qu’aucune comète apparue depuis longtemps ». Si bien que sa figure, à la pilosité légendaire, semble celle du mal lui-même, tant son nom s’attache à bien des crimes. Pourtant, une ombre épaisse semble s’étirer sans fin aux pieds de celui qui ne fut, somme toute, qu’un homme de son temps. Qui fut vraiment Edward Teach ? Derrière quels rêves a-t-il couru, devant lesquels a-t-il fui ? Quel enfant était Edward quand il n’avait pas même un poil au menton ?

On pourrait croiser bien des récits à son propos, et partant avancer des hypothèses, recouper, trier, dans l’espoir d’avoir enfin des certitudes. Mais quel objet, mieux que son Journal, nous donnerait à entendre la voix d’Edward Teach, dit Barbe Noire, pirate à propos de qui on a tant écrit, tant parlé – mais qu’il semble qu’on n’ait jamais vraiment écouté.

 

“Quand je suis sorti là, aussi grillé qu’un porc de la Saint-Jean, j’ai bien vu dans le regard des autres gars qu’ils se demandaient tous si j’étais pas vraiment un foutu démon sorti du cul de l’enfer pour les guider tous. (…) J’ai pas perdu ma journée”.

La Candeur, au-delà-des ruines | Compagnie Silencio

Création, jeu et mise en scène : Luna Julien Escobar

Création scénographie : Marine Brosse

Écriture et dramaturgie : Louise Ëmo

Accompagné en alternance par : Manon Roussillon et Clémentine Dillé

Création sonore : Aurel Garcia

Durée : 1h

Âge : 12 ans

les jeudi 16 et vendredi 17 avril

20H30


Réservations

Un matin tous les enfants ont disparu. Sauf un, Jasper. Seule sur scène, l’actrice enquête entre le fait-divers et le conte fantastique pour essayer de comprendre ce qui se passe quand c’est notre enfance qui disparaît.