De et avec : Camille Abraham, Marie Baldy, Dominique Castells, Salomé Michaux, Michel Sarkis, Orion Saulle, Morgane Sellier et Eve Tutenges,
Durée: 1h15
En résidence du 12 au 17 octobre
Auteur : Auguste Villiers de L’Isle-Adam
Mise en scène et scénographie : Laurent Pérez
Avec : Sylvie Maury et Laurent Pérez
Accompagnés par Philippe Gelda, composition, arrangements, interprétation musicale (Piano)
Costumes : Alice Thomas
Lumière et vidéo : Alexis Mengual
Durée : 1h10 | à partir de 12 ans
Alors qu’il est presque minuit, Félix, un banquier, et sa femme Élisabeth font le point sur les comptes. Épouse dévouée et comptable appliquée, elle lui a permis de tripler sa fortune en quelques années. Ce soir-là pourtant, elle lui annonce brusquement son départ. La voiture l’attend en bas. Elle quitte son mari et sa fille pour échapper à l’ennui mortel d’une existence bourgeoise. Son seul désir : vivre enfin. Après son départ, Félix s’écroule et demeure évanoui jusqu’au retour de sa femme, quatre heures plus tard. Elle a échoué dans sa quête et revient à son foyer. Félix se ranime et tout peut alors reprendre comme avant…
En résidence du 12 au 17 octobre
Auteur : Serge Valletti
Interprétation : Olivier Jeannelle
Complicité artistique : Camille Petit
Durée : 55 minutes | à partir de 12 ans
Monologue d’un propriétaire d une bonbonne de gaz qui veut faire partager aux spectateurs sa vision de la destruction du monde. Faut que ça saute !
En partenariat avec le Pari de Tarbes
Adaptation du récit « Vie et mort de Katie Olson » de James Garner
Adaptation texte, mise en scène et scénographie : Natalia et Elsa Beigbeder
Chorégraphie et interprétation voix/corps : Elsa Beigbeder
Création lumière et enregistrement voix : Roland Abadie
Création de la table : Henri Ménard
Photos et teaser : Corinne Svala
Durée : 26 minutes | à partir de 15 ans
L’histoire acide d’une vie volée Un monologue intérieur, tourbillonnant et névrotique, au langage acéré et incisif. Victime d’inceste durant son enfance, Katie Olson souhaite se débarrasser du feu intérieur qui la ronge en brûlant tout sur son passage. Mais involontairement, purifiant la nature par le feu, elle déclenche un incendie meurtrier. Dès lors, on comprend peu à peu qu’elle est enfermée dans une prison américaine. Dans l’attente et dans l’ombre, elle nous parle, en silence… « Je suis une momie entourée de bandelettes puantes. Personne ne peut m’atteindre. Car je suis déjà morte. En sursis. Morte vivante. Katie-Momie. Mon langage c’est le feu. Ma protection c’est la crasse. Je suis sale. Je suis libre.
En résidence du 1er au 6 février
Mise en scène et écriture collectives : Chloé Corbière, Ninon Juniet, Romain Lèguevaque, Orane Lemâle
Interprètes : Ninon Juniet, Romain Lèguevaque, Orane Lemâle
Son : Chloé Corbière
Durée : 1h15 | à partir de 14 ans
Coproduction Espace Roguet, avec le soutien du service Égalité Citoyenneté de la région Occitanie, du Théâtre du Pont Neuf, de la Cave poésie, de la Cie111, du Théâtre de la brique rouge, des MJC Roguet et Ancely, du musée Images/Ventenac, de l’Université Toulouse II Jean Jaurès
Pied de biche, comme témoignage vivant sur les répercussions d’une agression sexuelle en festival : flashbacks, souvenirs altérés, sensations brouillées, dissociation. Une écriture collective sans-gêne, pour reprendre pouvoir, retourner le stigmate, dépasser le tabou. Une façon d’allier intime et politique par l’autofiction. Les biches assassinées ressurgissent du parc de Chalon-sur-Saône, les patates coupées pour les festivalier·ère·s envahissent le poste de police, des mouvements d’autodéfense poussent les corps dans la riposte, l’état méditatif suspend la mémoire, les cheveux porteurs d’ADN s’arrachent par poignées et inondent les lieux.
d’après Cuentos de amor, de locura y de muerte de Horacio Quiroga
Mise en scène collective : Anouchka Pasturel, Brice Pomès, Margot Falletty et Pierre-Olivier Bellec
Jeu : Anouchka Pasturel et Brice Pomès
Œil extérieur : Pierre-Olivier Bellec
Création lumière, Accessoires et visuels : Margot Falletty
Création sonore : Benoît Bories
Avec Contes d’amour de folie et de mort, Horacio Quiroga inaugure le courant du réalisme magique si cher à la littérature sud-américaine. Dans ce recueil de nouvelles l’auteur s’empare avec une concision redoutable des thèmes universels et intemporels de l’amour, la folie et la mort, les teintant d’étrange et d’horreur. Cette concision comparable à l’écriture théâtrale, sa puissance évocatrice, nous ont naturellement conduit à nous projeter vers une adaptation scénique. Naturellement n’est pas un vain mot, puisqu’il y est aussi et surtout question de Nature : l’Homme face à sa nature et à la Nature. Que ce soit dans « la poule égorgée la poule égorgée » ou « l’oreiller de plumes l’oreiller de plumes », les personnages se confrontent à un déterminisme naturel, impitoyable, qui nous renvoie à une vulnérabilité toute humaine. La tragédie, présente à chaque fin de nouvelle permettra au spectateur d’éprouver, comme le lecteur, une puissante catharsis.
La pièce Quand viendra la vague de Alice Zeniter est publiée et représentée par L’ARCHE – éditeur & agence théâtrale. www.arche-editeur.com
Maëlys Girasole, metteuse en scène et interprète
Léti, scénographie et création des marionnettes
Hind Tary, interprète Matéo et direction d’actrice
Laurence Schnitzler, dramaturge
Marin Yejiba, composition et technique son
Chloé Aga, création et technique lumière
Boris Legros, conception mécaniques décors
Maria Belahda, chargée de production et diffusion
Texte : Cathy Ytak
Mise en scène et adaptation : Alain Daffos
Interprétation Théo Martinez
Création lumière Didier Glibert
Création sonore Aline Loustalot
Partenaires : Mairie de Toulouse, Conseil Départemental de La Haute-Garonne, Dilcrah
Résidences de création : Toulouse : Théâtre du Pont Neuf, Centre Culturel Ernest Renan, Théâtre de la Brique Rouge Espace Bazacle Rodez : Théâtre des 2 points, Gaillac : Espace Antonin Artaud,
Ce spectacle est lauréat 2022 de l’appel à projet « Prévention et lutte contre les discriminations / Promotion des diversités culturelles » de la ville de Toulouse.
Durée : 60 minutes | À partir de 15 ans
A travers le portrait implacable d’un père violent et homophobe Cathy Ytak raconte l’histoire tourmentée d’un jeune garçon de 17 ans. Avec une grande justesse, ce court récit monologué explore la relation douloureuse père-fils et les mécanismes insidieux de la violence verbale et physique. Ce fils de milieu modeste, déjoue, un beau jour, la routine odieuse des sévices qu’il subit en trouvant le courage de se raconter, de dire non, devant son père muet, allongé à ses pieds, victime d’une attaque.
https://www.cie-lapartmanquante.fr/Les-spectacles-en-tournee/article/50-minutes-avec-toi
Mise en scène : Diane Delaune
Avec : Célia Dufournet, Laure Lapeyre, Coline Bonnemayre
Création musicale, scénographie, costumes : Diane Delaune
Régie : Iker Garay
Photo : Visages Vagabonds (Fabien Le Prieult)
Avec le soutien du Département de la Haute-Garonne, de la Spedidam, de l’Espace Roguet, du Théâtre du Pont Neuf, du Centre d’Animation Lalande, du Hangar de la Cépière, de la Gare aux Artistes et du centre culturel Yves Montand à St-Alban.
Durée : 1h15 | à partir de 14 ans
Electre Théorème est une ré-écriture théâtrale et musicale de la tragédie antique Electre de Sophocle, sans les personnages masculins : dans notre version, Electre n’attend plus Oreste.
Montée avec un plateau exclusivement féminin, déployant un univers post-punk iconoclaste, Electre Théorème est une réflexion sur la justice et la place des femmes dans une cité abattue par la tyrannie. Par-delà les siècles, les interrogations éternelles portées par la pièce nous émeuvent et éclairent avec pertinence le problème de l’écrasement des minorités, et du choix entre révolte et soumission.
Les trois personnages de la pièce nous placent face à nos propres contradictions et au choix difficile entre révolte et renoncement. Electre est prête à donner sa vie pour venger le meurtre de son père et en finir avec la tyrannie ; Chrysothémis, sa sœur, craint le pouvoir qu’elle conteste pourtant ; Clytemnestre, leur mère, s’est faite justice elle-même en tuant Agamemnon. Ces trois femmes incarnent autant de facettes de notre psyché face au monde.
Ces trois forces s’affrontent de chair et d’os dans l’espace clos du foyer et composent aussi une histoire de famille, faite de rivalités, d’amour et de haines.
Electre Théorème fait le pari, en s’appuyant sur la traduction d’Antoine Vitez, d’un théâtre antique au plus proche de nous. Electre, incarnée par Célia Dufournet, comédienne spécialiste du théâtre physique, est un Diogène au féminin, une énergie brute, une punk à l’âme écorchée. Sans quatrième mur, le jeu est physique et confronte directement les spectateurs. La création musicale en direct sur le plateau, à la fois acoustique et électronique, accompagne les spectateurs dans ce partage d’un théâtre collectif, féministe, un théâtre de la cité.