Nos Corps Pirogue de Marie Cosnay publié aux éditons L’Ire des Marges
Mise en scène & adaptation : Lise Avignon
Musique : Philippe Gelda
Interprétation : Lise Avignon, Philippe Gelda, Mathilde Ponsford
Accompagnement artistique : Didier Roux, Anne Violet
(équipe technique en cours de constitution)
Partenaires : le Théâtre du Pont Neuf, La Gare Aux Artistes, théâtre Le Hangar (spectacle en début de production)
En 2017, dans un jardin-refuge, sur les bords de l’Adour dans le Pays basque. En ce drôle de lieu
d’hospitalité où se mêlent les langues et les récits d’exil, arrive Saâ, de Guinée. Mineur – isolé – étranger. Et avec lui apparaît la question de la protection de l’enfance. Car, après la traversée jusqu’en Europe, la route et ses innommables, vient une nouvelle bataille, celle de faire reconnaître sa minorité à l’administration française.
C’est un récit-documentaire, écrit à la manière d’un conte dans une langue limpide, un récit polyphonique où la voix de l’autrice se fait porteuse de la multitude de voix entendues, de vies croisées. Pour la Cie Cristal Palace, le premier texte ancré sans équivoque dans notre monde actuel. A la scène nous serons trois personnes, un piano et un arbre. Corps, souffles et esprits engagés dans l’acte de dire, d’incarner non pas l’action ni ses protagonistes, mais la parole elle-même. La musique participant de la polyphonie, paroles, sons, rythmes et chants se mêlant, au même titre que se sont croisés les êtres et les langues. Et, en contrepoint du récit, de l’espace pour la contemplation, pour que les regards puissent s’échapper vers lumière, feuilles d’arbres, corps en mouvement. Assignation au réel sans métaphore ; respirations purement sensorielles, comme quand on s’arrête un instant pour regarder le ciel ; telles sont les deux lignes de force de cette création à venir.
Texte de Serge Valletti
Interprété par Olivier Jeannelle
Monologue d’un propriétaire d’une bonbonne de gaz qui veut faire partager aux spectateurs sa vision de la destruction du monde. Faut que ça saute !
Distribution : Célia Dufournet, Laure Lapeyre et Coline Bonnemayre
Auteur : Sophocle, traduction d’Antoine Vitez
Mise en scène : Diane Desaulnes
Technique : Yohann Allais-Barillot
Création sonore, chant : Diane Delaune
Administration : Diane Delaune, Clément Beaulant (trésorerie), Arthur Thimonier.
Production : Compagnie Träuma
Électre Théorème est une création originale de la Compagnie Träuma, à partir du texte de Sophocle traduit par Antoine Vitez, avec un plateau exclusivement féminin. L’histoire d’Electre est celle d’une quête de justice et de réparation : Électre veut venger son père Agamemnon, assassiné par sa mère Clytemnestre et son amant Egisthe pour usurper le pouvoir. La pièce de Sophocle est comme un théorème intemporel : elle nous parle aujourd’hui de la révolte des femmes et de leur place dans la société.
Avec : Clarice Boyriven, Lucas Saint Faust, Yohann Villepastour
Mise en scène : Nathan Croquet
Écriture : Clarice Boyriven, Nathan Croquet, Lucas Saint Faust, Yohann Villepastour
Scénographie : Camille Bouvier
Création Lumière : Clélia Tournay
Cito, longe, Tarde est un spectacle écrit à quatre têtes autour d’une ville du Moyen-Âge ravagée par la peste. Il tire son nom de la locution latine « Cito, longe fugeas, tarde redeas » que l’on peut traduire par « Fuis vite, loin, longtemps, et reviens tard », à l’époque seul remède efficace contre le fléau. On y voit trois personnes qui ont fui cette maladie au fond d’un puits et qui se racontent des histoires pour se souvenir, pour comprendre, ou pour tromper la mort. À travers leurs narrations gigognes, iels déploient le paysage d’une ville entière qui fait face à l’inimaginable. Quelles histoires raconte-t-on lorsque chacun·e se méfie de l’autre ? Lorsque l’urgence est vitale ? Pourquoi raconte-t-on ? Et surtout qui raconte, et qui se raconte à travers nos bouches ? Cito, Longe, Tarde est le premier volet des Paysages de la contre-histoire, triptyque qui développe des fictions inspirées de « l’histoire par en bas ».
Distribution (au plateau) : Adrien Galaup, Cédric Guerri, Noémie Larroque, Rose-Hélène Michon
Auteur : Ecriture collective (référente écriture : Noémie Larroque)
Mise en scène : Laurie Bouculat
Technique : Sophie Ramia Medina / Franck Lopez
Administration : Raphaël Sanz
Production : Cie Changer l’Ampoule
Soutiens : DRAC, Région Occitanie, Lycée Bourdelle (Occit’Avenir)
Quatre personnages, quatre parcours, quatre récits. Elles et ils ont la trentaine et sont amené.e.s à prendre une décision: devenir parent ou pas. Comment surmonter les obstacles qui se dressent devant elles et eux ? Parce que devenir parent n’est pas le même chemin pour tout le monde :
Marion suit un parcours PMA.
Benjamin et son mari débutent une procédure d’adoption.
Léa ne veut pas d’enfant, ses préoccupations sont autres.
Mathieu est contraint d’y réfléchir après l’annonce de son cancer.
Comment et que transmettre aux générations futures ?
Ces quatre figures sont inspirées des rencontres que nous avons pu faire et des entretiens que nous avons menés. Ils et elles vont avoir à remettre en considération des valeurs, des modèles qui leur ont été transmis et repenser des évidences.
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Résidence de la saison 21-22 reportée en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Soutiens : Centre Culturel de Bonnefoy, Mairie de Toulouse
Avec l’aide et les précieux conseils de plusieurs scientifiques, notamment Sebastien Lombard (CNES, Responsable Prospective – Direction de la Stratégie) et Priyanka Das Rajkakati (doctorante en ingénierie aérospatiale et artiste graphique, participante au projet Moon Gallery de l’Agence Spatiale Européenne-ESA)
Durée : 1h15
Dans un monde où l’apocalypse est là et où l’avenir n’est plus, une personne propose un dernier geste : elle s’enfermera dans un vaisseau en partance pour l’espace avec l’espoir que son sacrifice apaise la situation et protège sa planète.
Sa réclusion, volontaire et encapsulée, l’élèvera au rang de martyre.
Son départ sera célébré et sacralisé dans une cérémonie d’adieu, entre bénédiction et rite funéraire.
Elle partira le plus loin possible, la solitude comme rédemption, dans sa navette-sanctuaire remplie des prières et offrandes qui lui auront été faites. Cette errance la mènera dans les confins du ciel à la rencontre de sa propre fin.
Entre utopie et dystopie, Hope Future est une aventure imaginaire, un conte de science-fiction qui use de l’incroyable pour questionner nos croyances.Et dans lequel les artistes du collectif offense croisent une fois de plus leurs disciplines et créent à l’intersection du théâtre, de la musique électronique, de l’art numérique et des arts plastiques.
https://www.collectifoffense.com/
Mise en scène à vue : Enrique Cervesant del Perelló
Interprétation : Mathieu Hornain
Mise en scène, regard extérieur et dramaturgie : Nathalie Hauwelle et Sarah Freynet
Soutiens : L’espace V.O. (82), Le Rio Grande (82), Tarn-et-Garonne Art et Culture, l’association Confuences (82), La Mémo médiathèque de Montauban, le C.R.A.B. De Belmontet (46)
Don Quichotte… Quelle folie! Quel inénarrable spectacle… Quelle inconcevable farce tragique : l’histoire d’un homme qui vit son rêve dans un monde désenchanté. Ou plutôt : l’histoire de l’histoire d’un homme qui, projetant son rêve sur la réalité, démasque cette dernière, la déjoue et la transforme par la force de son idéal amoureux.
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Distribution (au plateau) : Brice Pomès et Anouchka Pasturel
Auteur : Horacio Quiroga
Mise en scène : Collectif
Œil extérieur : Pierre Olivier Bellec
Technique : Margot Fallety
Création sonore : Benoit Bories
Création lumière : Margot Fallety
Soutiens : Théâtre du Grand Rond, MJC L’Isle jourdain, Le tracteur
Avec Contes d’amour de folie et de mort, Horacio Quiroga inaugure le courant du réalisme magique si cher à la littérature sud-américaine. Dans ce recueil de nouvelles l’auteur s’empare avec une concision redoutable des thèmes universels et intemporels de l’amour, la folie et la mort, les teintant d’étrange et d’horreur. Cette concision comparable à l’écriture théâtrale, sa puissance évocatrice, nous ont naturellement conduit à nous projeter vers une adaptation scénique. Naturellement n’est pas un vain mot, puisqu’il y est aussi et surtout question de Nature : l’Homme face à sa nature et à la Nature. Que ce soit dans « la poule égorgée », ou « l’oreiller de plumes », les personnages se confrontent à un déterminisme naturel, impitoyable, qui nous renvoie à une vulnérabilité toute humaine. La tragédie, présente à chaque fin de nouvelle permettra au spectateur d’éprouver, comme le lecteur, une puissante catharsis.
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Distribution (au plateau) : Régis Goudot et Wilfried Tisseyre
Auteur : Céline Cohen – d’après Homère et Fénelon
Mise en scène : Céline Cohen
Technique : Wilfried Tisseyre
Musique : Mathieu Hornain et Wilfried Tisseyre
Lumière : Wilfried Tisseyre
Administration : Malika Louadoudi
Production : Luc Onnen
Soutiens : Festival de Caves de Besançon, Cave Poésie, Ville de Gaillac
3ème volet des Transes Mythologiques, Télémaque, en quête du fils, s’intéresse à une figure souvent délaissée de la mythologie : le fils d’Ulysse. Pauvre Télémaque ! La tâche est rude… être fils d’un absent héroïque, fils de “Personne”, fils de l’homme “aux mille ruses”. Comment faire pour exister ? Deux choix s’ouvrent à lui : s’affirmer comme digne héritier et partir à son tour affronter les dangers du voyage, ou trouver sa propre place, peut-être loin des attentes de sa lignée ? Régis Goudot, seul en scène, endossera les interrogations existentielles du personnage, en proie à mille doutes et mille hésitations, avec humour, dérision, tendresse : avec humanité. Comme dans les autres volets de ce cycle, la musique composée par Mathieu Hornain et Wilfried Tisseyre sera liée intimement au texte et au jeu de l’acteur.
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Distribution : Théo Martinez
Auteur : Cathy Ytak
Mise en scène : Alain DAFFOS
Technique : Didier Glibert
Son : Aline Loustalot
Administration : Les théreses
Production : Cie La Part Manquante / Cie Douce-Amère
Un père s’écroule au pied de son jeune fils. S’est-il évanouit ? Est-il mort ? On ne saura jamais.
L’adolescent l’observe, mais il n’appelle pas au secours. Il choisit plutôt de dire à l’homme qui gît au sol les violences qu’il a subies depuis l’enfance. Il crie sa peur et sa rage, raconte malgré les coups et les brimades, la haine incontrôlée qu’il a subi, parce qu’amoureux d’un jeune garçon. Cinquante minutes d’une parole libérée adressées à un père violent. Cinquante minutes pour trouver le courage de dire non et revendiquer sa liberté d’être. Un monologue saisissant du huis clos familial qui prescrit l’amour comme puissance émancipatrice.
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Distribution : Kristen Annequin, Gaspard Chauvelot, Thibault Deblache et Coline Lubin
Auteur : Gaspard Chauvelot
Mise en scène : Collectif Hortense
Technique : Serena Andreasi (création lumière)
Création musicale et arrangements : Kristen Annequin
Administration : Gaspard Chauvelot
Production : Gaspard Chauvelot
Soutiens : Théâtre Jean Marmignon, Saint Gaudens (31), Ferme de Grangeneuve, Villeréal (47), Maison Antonin Artaud (Gaillac, 81), Théâtre Jordi Pere Cerdà (Perpignan, 34), Arène Théâtre (Coutures – 82)
Il s’agit du récit d’une prise de pouvoir. Une chronique relatant un évènement politique grave et inattendu : quatre personnages viennent de prendre le pouvoir de façon totalement involontaire. Cette pièce tentera de rendre compte des répercussions de leurs choix ou non-choix sur la politique nationale et internationale et aussi sur eux-mêmes. Il sera question de tergiversations gouvernementales, d’intimités partagées, de la pertinence du choix d’un chant tyrolien comme nouvel hymne national. De désir de puissance et de besoin d’être consolé. Du fantôme de l’impératrice Eugénie et d’émissions de radio. « Qu’est-ce que le pouvoir fait ? Qu’est-ce que le pouvoir nous fait ? » sont des questions qui alimentent le travail. Comment peut-on y réfléchir sereinement, sérieusement et poétiquement ? Quelle place sommes-nous prêts à accorder notre colère à l’intérieur de cette fable? Jusqu’où acceptons-nous d’aller dans le dicible ? Et l’indicible, qu’en fait-on ? Il y a de la destruction, du punk, de l’absurde qui se mélangent dans nos têtes. Et aussi véritablement de la poésie. Pour trouver du sens.