Alma et Adèle ne se connaissent pas. Près de mille kilomètres les séparent et pourtant un secret de famille les unit. Un jour, des lettres tombées d’un carton les mettent sur la piste du souvenir. Sans savoir ce qu’elles vont trouver, chacune remonte le cours de sa filiation. Une ligne en pointillés se dessine alors entre Tanger, Marseille et le Havre. Des noms surgissent du passé : le fantôme d’un amour impossible entre leurs grands-parents respectifs. À mesure qu’Alma et Adèle assemblent les pièces du puzzle, leurs certitudes vacillent. C’est le début d’une quête de sens, intime, que les deux femmes vont partager jusqu’à ce que cette question se pose : et si l’onde de choc du secret en révélait d’autres ?
Avec : Fatym Layachi, Baptiste Gourden, Clémence Labatut et François Rivère
Auteur : Baptiste Gourden
Mise en scène : Fatym Layachi et Clémence Labatut
Technique Musique : François Rivère
Soutien : Résidence artistique et culturelle Institut Français du Maroc – IF Agadir
Welcome to the world nous embarque à bord d’un yacht de luxe pour un week end d’intégration, dans le but de peut-être devenir propriétaire d’une cabine.
C’est la règle ici : pour devenir propriétaire à bord il faut être coopté, et pour être coopté, il faut rencontrer les propriétaires actuels. Marina et Rémi se chargent de l’accueil et du divertissement des invités. Véritables Maîtres de Cérémonies, ils présentent parcours et légendes des hôtes, assurent les numéros et veillent à l’ambiance… mais ils ne sont pas les seuls à bord. Une traversée sous la forme d’un cabaret inédit.
Distribution (au plateau) : Clémence Da Silva, Laurent Deville
Autrice : Caroline Bertran-Hours avec la participation de Clémence Da Silva, Laurent Deville
Mise en scène : Caroline Bertran-Hours
Sons : Joël Abriac
constructions accessoires et tour de magie : Rudy et Jean-loup Deligne
Décors : Pierre Pailles
Coproduction et résidence : Théâtre du Grand Rond (31)
Résidence et soutien : Théâtre du Pont Neuf (Toulouse)
Partenaires institutionnels : demandes à venir : Région Occitanie / Département de la Haute-Garonne / Ville de Toulouse
Les choix que vos grands-parents ont faits dans le passé vous influencent-ils aujourd’hui ? Imaginez-vous assis en face de votre père/mère et de votre grand-père/grand-mère alors qu’ils ont le même âge que vous. Quelles questions leur poseriez-vous ? Que voudriez-vous leur dire ? Qu’est-ce qui vous détermine et vous influence aujourd’hui ?
Notre création Habiter le temps de Rasmus Lindberg, se déroule dans un espace unique, une maison de famille, quelque part en Suède. Une dispute, un accident, et trois générations sont à jamais marquées. Passé, présent et futur s’entremêlent dans cette pièce aux allures de valse où les voix des morts influencent celles des vivants, et réciproquement. Des souvenirs sont ravivés, des secrets révélés, des mensonges gravés.
À travers cette création nous tentons de comprendre l’influence de notre héritage sur notre présent et les conséquences qu’il peut engendrer inconsciemment, et comment on peut faire le choix d’être acteur de sa vie et de guérir pour changer ce qui semble déjà tracé.
Texte de Rasmus LINDBERG traduit du suédois par Marianne SEGOL-SAMOY et édité aux Espaces 34.
Jeu : Louise GUILLAME-BERT, Aurore LAVIDALIE, Christian MOUTELIERE, Philippe CATAIX, Morgane NAGIR, Mélanie VAYSSETTES
Mise en scène : Jessica LARYENNAT
Création et technique lumière et son : Christophe BARRIERE
Partenaires : Théâtre Jules Julien, Association LabOrateurs, MJC Georges Nègre d’Escalquens, La Petite Pierre (Jegun)
Avec le soutien de l’Association Gestion du Colombier et du Théâtre du Pont Neuf (Toulouse)
Des Enfants du Paradis aux poèmes de Paroles, et autres recueils, des chansons de films aux « tubes » de Kosma, de la vie à la mort, en passant par l’amour, la colère et la révolte, le spectacle Prévert Ever embrasse avec désir et avec une énergie communicative, l’œuvre du grand poète populaire. C’est un quatuor, un groupe qui, en musique et du tragique au grand Guignol, nous invite à jouir et nous réjouir d’une certaine idée de la Liberté.
Interprètes : Sylvie Maury Laurent Pérez Philippe Gelda (claviers et piano) Thomas Fiancette (Percussions, banjo, flûte et autres)
Mise en scène : Laurent Pérez
Compositions et arrangements : Philippe Gelda
Scénographie : Camille Bouvier
Lumières : Grangil
Partenaires : Le Théâtre d’Aymare (Le Vigan) , L’espace Jean Carmet (Le Vigan), la Cave Poésie (Toulouse) , Le Théâtre du Pont Neuf (Toulouse).
Soutiens : Conseil Départemental de la Haute Garonne, Du Grenier à la scène, Mairie de toulouse (en cours)
Co-production : Cie L’Émetteur
> Prochaines représentations à la MJC de Rodez
Soon, ce sont des moments de la vie de Simon, un personnage qui vit seul dans un petit appartement. Il réalise des «vidéos artistiques» qu’il publie sur internet. Il ne sort jamais, il n’en a peut-être plus besoin. Il s’imagine ailleurs et s’invente des histoires…
Avec : Simon Le Floc’h
Mise en scène : Mélanie Vayssettes
Regard scénographie : Elsa Séguier-Faucher
Texte : Julien Barthe, Simon Le Floc’h et Mélanie Vayssettes
Partenaires : MJC de Rodez, le Théâtre Jules-Julien et la Cave Poésie
Soutien en résidence du Théâtre du Pont Neuf et du Lycée Hélène Boucher
Remerciements à Yasmine Belmeliani, Jean Castellat, Cyril Monteil et Raphaël Sevet
Nouvelle création du Club Dramatique, sorti prévu en 2023.
Contact est une création collective : les membres du projet participent ensemble à l’écriture du spectacle et à la recherche de sa forme.
Le spectacle est une succession de tableaux qui mettent en jeu des motifs contemporains : la désagrégation des liens humains, la fin de la vie privée, la surveillance, le besoin de consolation, l’injonction au bien-être, l’addiction aux écrans, la pornographie, etc…
Texte : écriture collective
Avec : Quentin Quignon, Simon Le Floc’h, Elsa Thebault et 2 interprètes en cours
Mise en scène : Mélanie Vayssettes
Dramaturgie : Morgane Nagir, Julien Barthe
Espace et costumes : Elsa Séguier-Faucher
Son – en cours
Lumière – en cours
Administration et production : Le club dramatique
Partenaires : le Théâtre du Pont Neuf, le Centre Européen de Conques, le Théâtre Sorano dans le cadre du festival Supernova
Où l’on raconte que le grand metteur en scène Enrique Cervesant del Perelló, nous entraîne dans l’aventure la plus gigogne qui soit, sur les traces de l’Hidalgo de la Mancha. Au triple galop de Rossinante, dans un carnaval de trucages et de technique, il s’agira de sacraliser le doute dans un éclat de rire, et de remettre en partage au coin du feu du théâtre les visions du Quichotte : Les moulins et les marionnettes, les illusions et leurs miroirs.
Auteur : Miguel de Cervantès
Mise en scène à vue : Enrique Cervesant del Perelló
Conception générale : Mathieu Hornain
« Notre recherche se fait par une écriture collective nourrie d’improvisations au plateau. Nous travaillons sur la mémoire traumatique suite à une agression sexuelle. L’occasion du jeu de rôle, sans-gêne, avec les ambiguïtés et incohérences de cette mémoire traumatique. La surcharge d’informations dans un cerveau, les boucles variantes, les pulsions et les bugs qui surgissent pendant et après le choc. Le projet est imaginé comme témoignage vivant, dans sa propre langue. Ainsi, le tabou devient explosion dépravée et joyeuse, le glauque et le malvenu deviennent vérité criante, les pensées marginales et culpabilisées, libératrices. »
Jeu : Ninon Juniet, Romain Lèguevaque et Orane Lemâle
Regard extérieur : Chloé Corbière
Soutiens : CMCAS Toulouse, Théâtre de la Brique Rouge, ACT, Commune de Sousceyrac en Quercy
Dans Complots Industries, le public endosse le rôle d’employé.e.s du pôle création de l’entreprise éponyme. Leur chef de section vient leur annoncer paniqué que toutes leurs nouvelles propositions de récits complotistes ont été rejetées. Le couperet tombe : ils ont une heure pour élaborer une nouvelle théorie en urgence, quitte à prendre exemple sur celles déjà existantes, afin de conserver leurs places et redorer le prestige de leur groupe.
Imaginé et interprété par Pierre-Olivier Bellec
Écrit par Pierre-Olivier Bellec, accompagné par Victor Ginicis
Mise en scène par Victor Ginicis, accompagné par Pierre-Olivier Bellec
Médiation : Nicolas Lafforgue
Soutiens : Théâtre Jules Julien, Conseil départemental (Parcours Laïque et Citoyen 2021-2022), Espace Bonnefoy et le Théâtre du Pont Neuf
Nous sommes le 18 juillet 2077 Jams et Sara sont mariés, c’est-à-dire qu’ils sont unis sous le même toit, pour le meilleur (faire bloc contre les autres) et pour le pire (devoir partager un espace). Au service de l’autorité, Jams patrouille, mais veille à ne pas se souiller quand ses victimes pissent le sang. Cloitrée à la maison, Sara, quant à elle, entend sans cesse cogner à la porte mais il n’y a jamais personne derrière. Délire-t-elle ?
Ce qu’on palpe, c’est la terreur des deux personnages et leur besoin maladif d’ordre.
Or, un jour qu’on frappe, quelqu’un entre. Il dit venir à pied de « l’autre côté du pays », là où plus rien ne marche, où le travail n’existe plus et où les gens se suicident par centaines. Là aussi, où ils ont conservé, en dépit de toutes les règles et toutes les injonctions, quelques photos et une certaine capacité à s’émouvoir voire à souffrir. Cet intrus, qui prétend être le frère de Sara, fait rejaillir au milieu du salon un passé aboli par la loi, menaçant l’équilibre du couple et à travers lui, de la société toute entière. Comme l’intrus est sans doute un déviant (peut-être même contagieux), il faut l’éliminer avant qu’il n’attire l’attention. Par le poison…
On le sait, on le sent : le dernier acte ne peut être que sanglant, car la guerre est partout comme un air qu’on respire.
Mise en scène : Olivier Jeannelle
Assistante mise en scène : Maëlle Nougaret
Avec : Soraya Bittard, Nathan Croquet & Yohann Villepastour
Scénographie : Camille Bouvier
Son : Aurel Garcia
Lumières : Clélia Tournay
Costumes : Alice Thomas
Un personnage, seul, s’affaire et décortique le visible et l’invisible. Brouillant nos certitudes et nos perceptions, la Traceuse se balade sur un fil du réel portant en elle le regard savant des scientifiques et l’émerveillement joyeux des naïfs. Les Traceuses est une fable surréaliste et onirique sur l’envie de plonger dans les mécanismes cachés du monde...
D’après Je, ou Autopsie du vivant de Babouillec (éditions Rivages)
Création et écriture collective : Flavie Chauvin, Maëva Meunier et Juliette Paul
Avec : Flavie Chauvin, Maëva Meunier, Juliette Paul (jeu et manipulation)
Scénographie et costume : Juliette Seigneur
Lumières : Lionel Ueberschlag
Partenaires : La Maison Jacques Copeau, Pernand Vergelesses / Le Théâtre du Pont Neuf, Toulouse / Le Cube, Hérisson / Le Centre de Culture et d’Animation, la Madeleine / Le Théâtre Massenet, Lille/ L’institut d’éducation spécialisé du Courtil, Leers
Avec le soutien du Jeune Théâtre National
Jouk c’est l’histoire d’un chien berger-belge ou allemand qui fait sa vie dans une cuisine. Jouk c’est le nom du chien de la famille, le dernier à qui on parle encore russe. Jouk c’est le dernier gardien des souvenirs, pour qu’ils ne s’effacent pas. Car tout est éphémère et peut être perdu du jour au lendemain : une maison, des objets, une personne ou même un pays. On se rapprochera du documentaire pour faire de tranches de vies réelles un matériau de théâtre et on inventera un peu ce que pourrait bien être la Réalité. Jouk c’est aussi feu le chien de Militza Gorbatchevsky qui bien qu’elle porte un nom russe est née à Lourdes au milieu des années 80 et a passé la moitié de sa vie à Tarbes. Elle dialoguera sur scène avec l’esprit de son chien Jouk.
Une anomalie électromagnétique est interprétée comme une tentative de communication extra-terrestre. Deux astronautes sont missionnées de répondre à travers le lancement d’une sonde : Voyager X. Mais pour ce faire, les deux astronautes se doivent d’atteindre un point stratégique de l’univers dont elles ne pourront revenir. Ce spectacle suit ces deux astronautes depuis une conférence de presse publique jusqu’à leurs intenses solitudes dans l’infini. HOPE FUTURE entremêle théâtre, musique et dispositif technique pour raconter le départ sans retour de ces deux astronautes dans l’espace.
Photo : Maxime Grimardias
Avec : Jenny Charreton et Clémence Da Silva
Soutien : Théâtre des Clochards Célestes
Ovni est un texte à haute teneur en oxygène, composé de dix témoignages : les révélations positivement innommables, drôles, voire pathétiques de personnes qui avouent avoir eu un contact avec une civilisation extraterrestre, et qui tentent de nommer, malgré le ridicule ou la difficulté de transmettre, cette expérience sensorielle vécue qui a bouleversé à jamais leur existence.
Qui sont-ils ?
Il y a Nick Scott, enlacé à son arbre, frappé par la révélation que tout est en fait
d’une simplicité déconcertante ;
Joanna Harris qui au milieu des chants péruviens se souvient subitement du chemin qu'elle a à parcourir ; Robert Evans, qui réalise que l’identité
est une mystification puérile…
Différents les uns des autres, une même lumière parcourt tous ces territoires intimes : celui du besoin de connexion.
Fiction ou réalité ? L’auteur, qui prétend avoir vraiment rencontré ces personnes pour réaliser un film, ne cesse d’entretenir le mystère ; une ambiguïté moteur de jeu, qui sera exploitée au plateau par l’utilisation des codes du témoignage filmé et une exploration des limites de l’incarnation.
Au plateau : Florian Pantallarisch, Clémence Barbier et Thomas Bellein
Mise en scène : Morgane Nagir
Vidéaste et créatrice Lumière : Cariven Flora
Créateur Son : Grangil
Assistant à la mise en scène : Christian Moutelière
Acteur.rice.s filmé.e.s : Timour Tokarev, Stéphane Bruandet, César Varlet, et Maeva Meunier.