TPN | Résidences
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Résidences

Compagnie accueillies en résidence

Saison 2018-2019

* du 22 au 31 octobre 2018

la Cie Anne ma sœur Anne

Macbeth/Hors Champ

Adaptation du Macbeth de Shakespeare

On connaît cette histoire bien sûr. Celle du chant des sorcières annonçant à Macbeth qu’il sera couronné, mais aussi que l’autre général de guerre, Banquo sera père de rois… Et l’infernale spirale de meurtres dans laquelle plonge le couple Macbeth pour réaliser le « destin ». La folie de Lady Macbeth qui s’ensuit et les prophéties occultes dans lesquelles Macbeth se noie. Épuisé de haine et de fureur, exaspéré de voir se dérober le but sous l’effet des actes dédiés à l’en rapprocher, il s’effondre en voyant se réaliser les prédictions finales des sœurs fatales.

Théâtre /  Tout public à partir de 13 ans

Auteur : William Shakespeare à partir des traductions de Yves Bonnefoy et Maeterlinck

Distribution : Romain Blanchard, Emilie Perrin et Anne Bourgès

Mise en scène : Anne Bourgès

Assistanat direction d’acteurs : Hélène Sarrazin

Dramaturgie : Emilie Perrin

Création Lumière : Kantuta Varlet et Jules Flodor

Création vidéo : Jules Flodor

www.cieannemasoeuranne.org

https://www.facebook.com/cieannemasoeuranne/


* du 27 novembre au 09 décembre 2018

la Cie Blutack Théâtre

Zaï Zaï Zaï Zaï

Adaptation de la bande dessinée de Fabcaro pour un seul comédien

Avec l’adaptation de la désormais célèbre Bande dessinée de Fabcaro, le Blutack se lance dans la création d’un Road Movie Théâtral, Sédentaire et Autonome.

Un auteur de bande dessinée, alors qu’il fait ses courses, réalise qu’il n’a pas sa carte de fidélité sur lui. La caissière appelle le vigile, mais quand celui-ci arrive, l’auteur le menace et parvient à s’enfuir.

La police est alertée, s’engage alors une traque sans merci, le fugitif traversant la région, en stop, battant la campagne, partagé entre remord et questions existentielles.

Assez vite les médias s’emparent de l’affaire et le pays est en émoi. L’histoire du fugitif est sur toutes les lèvres et divise la société, entre psychose et volonté d’engagement, entre compassion et idées fascisantes. Car finalement on connaît mal l’auteur de BD, il pourrait très bien constituer une menace pour l’ensemble de la société.

Auteur : Fabcaro

Interprétation : Grégory Bourut

Musicien : Guillaume HAUSHALTER

www.blutack-theatre.com

https://www.facebook.com/Blutack-Theatre-103045023122579/


* du 18 au 30 décembre 2018

la Cie Autopoïèse

S’il vous plaît …

Création collective, théâtre et cirque, sur le sujet de la maladie d’Alzheimer

Ce projet se veut comme une traversée insolite des méandres de cette dégénérescence. C’est un questionnement qui ne cherche pas de réponse mais qui creuse tous les chemins possibles pour dépeindre une réalité si amère parfois. Il est question ici de prendre du recul face à une démence qui pousse nos proches à disparaître, de regarder cela avec un œil nouveau.

Une écriture de plateau portée par six artistes qui décident de créer leur propre forme autour de textes, de séquences chorégraphiques et de tableaux de vie. L’imaginaire qui se déploiera par le biais de ce vecteur est le nerf du projet qui tente d’apporter une nouvelle couleur à la maladie. Adopter une nouvelle approche artistique d’un sujet souvent étriqué médicalement. Explorer le plan moral, physique, affectif. Toucher au cruel, au tendre, au tragique et au drôle. Toutes ces émotions qui font partie intégrante de cette maladie et qui la rendent si désarçonnante, universelle et mystérieuse.

Distribution : Yohann Bourgeois, Raphaël Caire, Cochise Leberre, Nicolas Lainé et Malou Rivoallan.

Metteure en scène : Lisette Garcia Grau

Assistant metteur en scène : Raphaël Caire

Création lumière : Rafaël Barbary

https://www.facebook.com/Cie-Autopo%C3%AF%C3%A8se-445891139240744/


* du 02 au 13 janvier 2019

la Cie Tabula Rasa

à Vie

Un reportage judiciaire en forme d’interview tiré du livre de Klaus Antes et Christiane Erhardt, Perpétuité, les protocoles de la détention

Le récit originel qui inspira Fassbinder pour son film Je veux seulement que vous m’aimiez provenait de faits réels relatés dans une étude psychiatrique allemande à thèse consacrée à des détenus.

C’est le récit en forme d’interview de Peter Jörnschmidt, un gars condamné à perpétuité pour meurtre…

Fassbinder était fasciné par cette étude entre sociologie et psychiatrie. Après l’avoir lue plusieurs fois, il s’en est emparé pour faire un film qui s’attache à montrer que le jeune meurtrier n’est pas responsable de son acte mais que les coupables en sont son éducation et son environnement. Il s’est identifié fortement à ce meurtrier. Le film, d’un très grand romanesque social, est nourri de la propre histoire du cinéaste : ce qu’il a vécu, cette quête éperdue d’amour, ce besoin d’être aimé, son rapport au travail…

Distribution : Yohann Villepastour

Mise en scène : Sébastien Bournac

Traduction : de l’allemand par Irène BONNAUD

http://www.tabula-rasa.fr/

https://www.facebook.com/Compagnie-TABULA-RASA-197572126982494/


* du 12 au 24 février 2019

la Cie Nobody

Extrêmophile

de Alexandra Badea

En biologie les extrêmophiles sont des micro-organismes qui vivent dans des milieux extrêmes, mortels pour la plupart des autres organismes. Si on transpose les extrêmophiles aux êtres humains, la société moderne serait le milieu hostile dans lequel nous devrions nous adapter. Voici la réflexion à laquelle nous convie Alexandra Badea. L’être humain arrivera-t-il à s’acclimater dans des conditions défavorables ?

Extrêmophile relate une immersion en eaux profondes, une plongée dans les fissures de la conscience de trois individus. Dans ces portraits, remords et rêves oubliés dialoguent, l’intime et la politique interfèrent.

Mise en scène et musique : Manuel Diaz

Distribution : Ludovic Camdessus, Sara Charrier et Julien Tanner

Créateur Lumière : Cyril Monteil

Scénographie et costumes : Lise Jaffé

https://cienobody.wixsite.com/cienobody#!


* du 23 avril au 05 mai 2019

le Collectif Sur la cime des actes

Travaille !

Ecriture Collective

Cette nouvelle création part de l’interrogation engendrée par l’élection présidentielle de l’année dernière : comment a-t-on pu en arriver à 35% de vote pour le Front National ? De quels mécanismes dans le fonctionnement de la 5ème République, dans la représentation politique, cela découle-t-il ? Comment se fait-il que l’électorat dit « de gauche » (ouvriers, salariés précaires) se soit-il si largement déplacé vers l’extrême droite ?

Finalement, notre questionnement politique premier est un axe de réflexion et de recherche, et une conséquence de l’organisation actuelle de notre société basée sur la rentabilité absolue.

C’est donc cette question de la rentabilité que nous voulons creuser dans le monde du travail.

Partir du travail et de son organisation actuelle comme « machine à chômeur de longue durée » tant elle use le salarié, l’ouvrier à tous les échelons. Quel travail voulons-nous ?

Mise en scène : Mélanie Charvy

Distribution : Nicolas Lainé, Sixtine Leroy et Romain Picquart

Créateur Lumière : Arthur Canillas

https://www.surlacimedesactes.com/

https://www.facebook.com/CollectifSurLaCimeDesActes/




En 2017-2018, nous avons accueilli 5 compagnies en résidence :


La Compagnie Ah ! Le Destin du 03 au 14 octobre 2017 – Partition pour deux âmes sœurs –

Mise en scène et écriture Jessica LARYENNAT – avec Florian PANTALLARISCH et Clémence LABATUT
création lumière Christophe BARRIERE – costumes Aymeric MEYER

Un homme. Une femme. L’union de deux destins qui se déroulent comme la partition d’un orgue de barbarie. Vies perforées qu’un engrenage imperceptible et implacable mène jusqu’au moment où ils se demandent : « Mais comment en est-on arrivés là ? »

Production Ah! Le Destin – Coproductions Théâtre Jules Julien, Association LabOrateurs – Avec le soutien financier de la ville de Toulouse – un grand merci au TPN

Dossier du spectacle Partition pour deux âmes sœurs      


Le Groupe Amour Amour Amour du 24 octobre au 04 novembre 2017 – Camille –

Avec Juliana Béjaud et David Malan
Texte et mise en scène David Malan

Notre sujet ? Le petit cinéma intérieur de la romance ! Est-il féminin, niaiseux, chronophage et à brûler ? Est-il obsolète, anti-féministe et à réinventer ? A valoriser, à critiquer ou à oublier ?

Coproductions / Résidences / soutiens : L’Usine, Centre national des arts de la rue, Centre de développement chorégraphique de Toulouse, Cie Divergences, Le CIAM, La nouvelle Digue, Théâtre des Mazades, Centre culturel de Ramonville, Le TPN.

Spectacle en vidéo !


Le Groupe Wanda du 12 au 23 décembre 2017 – L’Origine du Monde –

Une bande dessinée de Liv Strômquist adaptée au Théâtre par le Groupe Wanda
Mise en scène Laurène Brun

Qu’est ce qu’être une femme aujourd’hui ? Comment est-elle perçue ? Par quoi s’est construit ce regard à travers les siècles ? Pourquoi la femme a toujours suscité interrogations, suspicions et interprétations malheureuses ?
C’est ce à quoi tente de répondre Liv Stromquist dans sa bande dessinée. Elle passe en revue les différentes constructions que les hommes ont faites de la femme à travers l’Histoire. Elle montre comment sa physiologie, sa biologie et sa psychologie ont été instrumentalisées par la société patriarcale et continuent d’influencer nos comportements, nos modes de vie et nos mentalités.


Le Théâtre du Rocher du 26 décembre 2017 au 06 janvier 2018 – Rouge, Noir et Ignorant –

Mise en scène, dramaturgie : Nathan Croquet
Interprétation : Clarice Boyriven, Camille Maugey, Lucas Saint Faust, Yohann Villepastour.
Création lumière : Clarice Boyriven

Rouge Noir et Ignorant , première partie de la trilogie est constitué de neuf courtes scènes. Centrée sur la vie, le développement de la compréhension et la mort d’un personnage déjà brûlé dans le ventre maternel par les radiations nucléaires d’une bombe, cette pièce montre l’inhumanité barbare que Bond interprète comme le résultat des distorsions de notre société actuelle. Selon Bond, l’éducation engendre la peur et la haine, un mari et sa femme se querellent dans le paysage désolé du mariage, les enfants sont traités comme des marchandises, un homme abandonne une femme clouée sous une poutre de béton pour obtenir un travail, et le Fils du Monstre, devenu soldat, épargne la vie d’un vieil homme qu’il doit tuer et assassine son père à la place. Bond suggère qu’il est difficile de se comporter humainement, parce que notre société nous pousse à faire des choix inhumains. Pourtant, c’est souvent en affrontant ces choix que nous découvrons ce que nous avons d’humain.

Partenaires : L’Ecole De l’Acteur (Toulouse), le Théâtre du Singe Vertical, Théâtre Jules Julien, le TPN

Tempo Théâtre du 17 au 28 avril 2018 – Œdipe Utopie –

Création nomade, d’après Œdipe Roi de Sophocle
Mise en scène Filippo De Dominicis

Depuis sa naissance, la compagnie Tempo Théâtre s’intéresse aux traces de l’antiquité, aux archétypes mythologiques qui se retrouvent dans l’évolution de la pratique théâtrale. La figure du père, ses masques et ses symboles, est le point de départ du ce spectacle, qui se déclinera selon différentes directions.

Œdipe est le mythe fondateur de la civilisation occidentale. De la tragédie grecque jusqu’à la psychanalyse, de la philosophie à la littérature et aux autres arts, cette tragédie ne cesse de ramener le destin humain aux questions du père, de la loi, de l’interdit, du meurtre, de la transgression, du sacrifice, de la perte, de la catharsis et de l’errance.

Dans le cas d’Œdipe, nous partons du constat que l’accomplissement d’une tragédie antique est aujourd’hui une utopie, au sens étymologique du terme : elle n’a pas de lieu, car nous vivons dans une civilisation qui a désacralisé l’art et en a fait une marchandise parmi d’autres, une décharge organisée de «produits». Nous imaginons une œuvre nomade, qui se crée par fragments, par une série de résidences brèves qui donnent lieu à une seule représentation. Là ou l’image vidéo et synthétique est reproductible à l’infini, le théâtre se pose comme « cure esthétique » : dans l’effort utopique de revenir au sensible de l’événement qui se donne une fois seulement, sans répétition possible.


En 2016-2017, nous avons accueilli 4 compagnies en résidence :

* La Cie A’corps Imparfaits du 8 au 19 novembre 2016 pour sa création La Muette, d’après Chahdortt Djavann.

la-celluleAujourd’hui, quelque part en Iran, Fatemeh, 15 ans, écrit du fond de sa cellule, en attendant l’heure de sa pendaison. Dans un récit lumineux, elle raconte l’histoire terrible de sa famille, ainsi que son parcours tragique.

Elle dessine, en filigrane, les contours d’une histoire d’amour. Une histoire d’amour qui se heurtera à l’obscurantisme et à l’arbitraire. Une histoire d’amour qui pourrait être simple, mais dont le destin tragique en fait un témoignage poignant sur l’aveuglement humain. On sort de ce récit bouleversé, ému et en colère; et pourtant, jamais on ne désespère de l’être humain.

Mise en scène: Marie-Paule Gesta / Distribution: Antoine Bersoux, Alexandra Malfi / Création musicale originale: Paco Serrano / Création Lumières: Kantuta Varlet / Création costumes: Drôles de Bobines / Diffusion: Rachida Amaouche  ©EmilieCaye
Soutiens : Mairie de Beauregard, Le Colombier Théâtre Musique Danse.

* La Compagnie du Rêvoir du 29 novembre au 9 décembre 2016 pour sa nouvelle création La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, de Gustave Flaubert.

img_cie-du-revoir-bisAu commencement nous nous sommes trouvés subjugués par la beauté extrême de ce texte.
De là, l’envie de faire entendre ce conte avec un minimum de moyen et un maximum d’espace, de sorte que la vie contenue dans la langue de Gustave Flaubert puisse éclater librement.
Après il y a destin le de Julien dont la charge symbolique peut trouver un écho en chacun de nous.

Jeu : Rachel Da silva
Musique : Jérémy André
Scénographie, installation plastique : Anne Da silva
Lumière : Mise en scène : Rachel Da Silva, Jérémy André et Anne Da silva ©AnneDaSilva
Soutiens : Ville de Cugnaux, Mairie de Villeneuve-Tolosane, commune de Venerque, Mairie de Toulouse, La Petite Pierre, création et culture en plein champs.

En savoir plus


* La Compagnie Le Cri du Lombric A la Recherche de Molly – Librement inspiré de Molloy de Samuel Beckett

L’origine de notre projet est Molloy, premier roman de la trilogie de Samuel Beckett, qui sera suivi de Malone Meurt et L’Innommable. Nous souhaitons mettre sur scène les personnages de Molloy et Moran et avec eux, toute la complexité que comporte cette œuvre : la quête de l’identité à travers ces deux protagonistes qui ne forment peut-être qu’une seule et même entité ; la perte progressive d’un soi physique pour tendre vers un soi spirituel ; des conventions sociales déconstruites et mises à mal par les personnages devenant ainsi des notions absurdes. Une écriture qui nous plonge dans un flot incessant de pensées qui se cherchent, se construisent et se délitent tout aussi rapidement qu’elles sont nées.

Conscientes des problématiques que posent la protection des œuvres de Beckett, nous avons fait le choix de nous défaire du texte. Notre contrainte créatrice et notre moteur initial seront donc de créer une transposition très librement inspirée de cette œuvre littéraire, sans en extraire une seule ligne dans sa forme aboutie. Finalement, n’est-ce pas un bon moyen de se réapproprier Molloy ?

Mise en scène et interprétation : Marianne Griffon et Laurie Montamat
Régie générale : Victor Perrin
Facebook Cie


* Le Collectif Balle Perdue Balle Perdue du 10 au 21 avril 2017

« Entre théâtre et performance, Asile Club est une proposition orchestrée comme une partition visuelle et musicale.
Avec 3 comédiens, 1 musicien.

Écrit en 26 chapitres, comme des évangiles profanes et anarchiques, Asile Club s’empare de la question migratoire et retourne la caméra sur soi, l’autre et le lapin. Tous cherchent leurs propres refuges dans des réflexions qui déboulent à 400 km/h. Du Radeau de la Méduse au FC Lampedusa, d’un Dialogue entre Dante et un hooligan au Procès de l’humanité, ces hommes provoquent la folie d’un monde et soufflent sur les cendres de sa renaissance. Silence. Ciel ouvert. Asile Club est un flash de propagande poétique. »

Le texte d’Asile Club fait écho à la parole de Hassan David, jeune ivoirien, qui après des mois de traversée, se retrouve coincé en haut de la barrière de Melilla, frontière entre l’Europe et l’Afrique. Avant de descendre, il se lance dans une bravoure de la dernière chance : se raconter. Une parole de résistance d’un Homme à hauteur du Monde.

Un projet de Marlène Llop Sur des textes de Manu Berk
Avec : Pina Wood, Soleïma Arabi, Jérôme Coffy et Clément Danais
Site du Collectif Balle Perdue