Ce projet se présente comme une performance théâtrale participative qui, à partir de l’Hamlet de Shakespeare, propose une immersion du spectateur dans la représentation. Le spectacle commence par l’absence du spectacle. Lumières, musique, fumée, rien. Un spectateur complice, dirigé par téléphone, est propulsé sur la scène pour y jouer le rôle, vacant, d’Hamlet. Mais quand le téléphone coupe, le spectateur se retrouve au centre de la représentation, désarmé. Forcé d’improviser, il met ainsi le spectacle en péril. D’autres spectateurs sont alors appelés successivement pour interagir avec le spectateur/Hamlet et débloquer la situation. Il s’agit d’un dispositif performatif dont l’enjeu est, par la mise à nu du théâtre et de ses moyens, de s’interroger sur les notions de normes et de virtuosité.
Genre : Théâtre-Performance
D’après Hamlet de Shakepeare
Jeu : Flavien Bellec et des spectateurs
Création plastique : Anaïs Van Overbeck
Collaboration artistique : Harrison Arévalo
Administration, production : Agathe Perrault
Création soutenue par : la Ville de Cugnaux, la Région Occitanie, la DRAC-Occitanie, dans le cadre d’un compagnonnage avec la Compagnie Tabula Rasa (Sébastien Bournac) et Le Studio Théâtre de Vitry.
Minetti est le deuxième volet du Triptyque sur Thomas Bernhard, après la création en 2017 de la pièce Le faiseur de Théâtre. Ce choix s’est imposé lorsqu’en 2016, j’ai pris la décision de m’aventurer dans l’univers de cet immense auteur, qui pour moi est la quintessence même du théâtre d’hier qui fait écho à celui d’aujourd’hui et certainement à celui de demain. Le souverain absolu dans le domaine de la tragicomédie…
Jean-Pierre Beauredon
Minetti Comme l’indique le sous-titre Portrait de l’artiste en vieil homme, est une réflexion sur le métier d’acteur, un retour sur une vie qui lui a été consacrée, sacrifiée. Ce quasi-monologue a d’ailleurs été offert en 1977 par Thomas Bernhard à son acteur fétiche, Bernhard Minetti, qui avait tenu le rôle principal de La force de l’habitude (1974) pour qui il aura notamment écrit le Réformateur en 1980.
Genre : Théâtre
Texte de : Thomas Bernhard
Mise en scène : Jean-Pierre Beauredon
Assistante mise en scène : Cathy Brisset
Avec : Alain Dumas, Jean-Pierre Beauredon, Corinne Mariotto, distribution en cours…
Scénographie/ lumières/ costumes : Eric Sanjou
Régie générale : Armand Manfred
Musique : Claude Delrieu
Représentations du 5 au 12 décembre au Théâtre du Pavé (Toulouse)
Soon est un solo théâtral hors les murs pensé par la compagnie Le club dramatique avec Simon Le Floc’h en jeu et Mélanie Vayssettes à la mise en scène. Le Club Dramatique poursuit sa poursuivre notre réflexion sur la technologie, sur cette relation homme – machine, rendre compte, de la dépendance qui nait et de la solitude dans laquelle nous sommes.
Genre : Théâtre / tout public à partir de 14 ans
Jeu : Simon Le floc’h
Mise en scène : Mélanie Vayssettes
Création soutenue par la MJC de Rodez
La compagnie d’Acétés entame un compagnonnage d’auteur avec Hakim Bah, avec le soutien de la DGCA. Ce compagnonnage a pour objet principal une commande d’écriture autour du deuxième volet d’une trilogie de western electro africain. Dans le cadre de ce compagnonnage, la Compagnie monte une première pièce de Hakim Bah, dans une préoccupation d’exploration des œuvres des auteurs avec lesquels elle travaille.
Le Cadavre dans l’œil est un monologue nous plongeant dans les années sombres de la Guinée sous le règne de Sékou Touré. Les pendaisons publiques étaient monnaie courante. Le camp Boiro enfermait les prisonniers politiques et a vu mourir 50 000 personnes sous la torture ou par la diète noire (tuer un prisonnier par inanition, une mort par la faim et par la soif). Dany, le personnage de cette pièce, est né dans le camp Boiro, sa mère y étant emprisonnée. Il découvre son père pour la première fois pendue à un pont : le pont 8 novembre, temple des pendaisons sous le régime de Sékou Touré.
Genre : Théâtre-Hip/Hop-Beatbox
Texte : Hakim Bah
Mise en scène : Cédric Brossard
Avec : Achille Gwem (Comédien), Mic Lee (Human Beat Box & Loop) et Andy Andrianasolo (Danseur Hip-hop)
Scénographie : Patrick Janvier
Costumes : Lila Janvier
Lumière et régie : Etienne Morel
Production-Diffusion : Solen Imbeaud
Administration La Cuisine
Coproduction et accueils en résidence : La Chartreuse, Centre National des Ecritures du Spectacle – Villeneuve-lès-Avignon, Les Docks – SMAC du Lot – Cahors, Théâtre du Grand Rond – Toulouse
Le Tracteur – Cintegabelle, RAMDAM, UN CENTRE D’ART – Sainte-Foy-lès-Lyon, Le Théâtre du Pont Neuf – Toulouse et Le Théâtre des Doms – Avignon
Avec le soutien de La DRAC Occitanie, La Région Occitanie, Le Département du Lot, La Communauté de communes Cazals-Salviac et La SPEDIDAM.
Hakim Bah bénéficie d’une bourse d’Occitanie Livre & Lecture, dans le cadre d’une résidence partagée entre la Chartreuse – CNES et la cie Acétés pour la réécriture de cette pièce.
C’est l’histoire d’un jeune qui fait des tentatives. Il nous raconte des histoires. Deux musiciens sont là et improvisent autour de ses récits. Une énergie positive se déploie sur le plateau. Une énergie qui va de l’avant, qui tente. Le personnage construit avec ce qui lui arrive. Il rêve, imagine, décris des parcours de vie.
Son positivisme est contagieux… Son humanisme nous transmet l’espoir. Il nous donne foi en nos échecs,
les transforme en expérience, il nous déculpabilise. Accepter de vivre ses échecs pleinement, c’est un tremplin pour notre propre réussite.
Genre : Théâtre-Musique
Comédien : Romain Busson: Comédien
Musiciens : Axel Lussiez et Antonin Busson
Création soutenue par le Festival ToGaether Paris et accompagnement dans l’écriture au Théâtre Sorano (Toulouse)
Marie-Sophie Mortel a trouvé le moyen d’aider les gens à devenir beaux et heureux. Elle a créé une méthode, qu’elle vient présenter et expérimenter devant son auditoire : sa Méthode pour un Deuil et une Métamorphose Appliqués ou M.D.M.A, car les philosophes nous l’ont tous dit : il nous faut apprendre à mourir pour accéder au bonheur. Cette conférence est une plongée poétique au cœur du Deuil, des émotions qu’il déclenche, du cheminement personnel qu’il nous enjoint à faire. C’est aussi la quête d’un être fêlé, sa mise à nu : l’aveu de sa peur de la solitude en même temps que celui de son besoin des autres ; un cheminement dans l’intime et ses parts d’ombres, un rappel de la préciosité du sensible.
Genre : Théâtre pluridisciplinaire
Ecriture, mise en scène et jeu : Charlotte Castellat
Regards extérieurs : Morgane Nagir et Florian Pantallarisch
Création lumière / Régisseuse : Edith Richard
Décor : Jean Castellat
Administration : Compagnie L’Avis Mortel
Création soutenue par le Centre Culturel Bonnefoy (Toulouse) et le Théâtre des Mazades (Toulouse)